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analisi critiche e rassegne 143

[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Rivista di Scienza - Vol. I.djvu{{padleft:153|3|0]]contraire que les sciences s’acheminent vers un type unique, aussi voisin que possible de la perfection.

M. Picard répète à maintes reprises que toutes les sciences sont solidaires, qu’il y a entre elles pénétration de plus en plus intime. Il rappelle qu’historiquement la Géométrie, la Mécanique et la Physique ont eu sur le développement de l’Analyse une influence considérable. De son côté, l’Analyse a bien payé les services qu’on lui a rendus. «Il y a des cas où le développement de la théorie pure a permis seul certaines applications que l’on n’avait pu jusque là aborder» (p. 82). L’Analyse mathématique s’est mariée avec la Physique, puis avec la Chimie; bientôt viendra le tour des sciences naturelles.

Et ainsi M. Picard revient au rêve cartésien, à l’idée d’une Mathématique universelle. Galilée et Descartes, dit-il, voulaient donner de tous les phénomènes une explication mécanique: «il y a lieu de présumer que les physiciens et les chimistes pourront conserver longtemps, en l’entendant bien, la formule cartésienne» (p. 9).

Ce retour au Cartésianisme est-il parfaitement d’accord avec les vues rapportées plus haut? Croire à l’existence d’un type de science unique et parfait, n’est-ce pas admettre implicitement que les sciences, même les plus abstraites, visent à autre chose qu’à être simples et commodes, qu’à leur manière elles poursuivent une certaine sorte d’objectivité, une objectivité transcendante et spirituelle? Contentons-nous de poser la question.

Université de Montpellier.


H. Poincaré - La Science et L’Hypothèse. Paris, Flammarion. — La Valeur de la Science. Paris, Flammarion.

Il Poincaré, di cui ogni cultore di scienze conosce i meriti insigni, ha voluto con questi due libri fare per conto suo, almeno nel campo della Fisico-matematica, quello che la Rivista di Scienza si propone di ottenere da quanti, con i metodi più disparati, nelle discipline più varie, promuovono e accelerano il progresso delle ricerche scientifiche. Nel primo, il Poincaré esamina quale sia il posto occupato dall’ipotesi nella matematica e nella fisica, nel secondo, dall’esame di questioni interessanti di geometria, astronomia e fisica matematica egli sale a una valutazione generale della Scienza, dei suoi metodi e dei suoi risultati e cerca di trattenere nei giusti limiti un nominalismo eccessivo che in

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