Questa pagina è stata trascritta, formattata e riletta. |
226 | rivista di scienza |
[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Rivista di Scienza - Vol. I.djvu{{padleft:236|3|0]]tent du même ordre de grandeur, il est évident que les conditions ci-indiquées seront encore remplies après le déplacement et par conséquent les moyennes seront encore constantes. Donc, en détruisant la répartition réticulaire, nous ne faisons disparaître que les propriétés découlant de l’existence du réseau, c’est à dire les propriétés variant d’une façon discontinue, tandis que les autres propriétés subsistent tant que les molécules restent parallèles.
A vrai dire, la théorie de Bravais se butte à des difficultés, bien difficiles à résoudre, quand on veut expliquer certaines propriétés des corps cristallisés telles que l’isomorphisme, le polymorphisme, etc., mais toutes ces difficultés disparaissent, en modifiant légèrement cette théorie. Il suffit en effet d’admettre que chaque molécule est remplacée par un groupe de molécules; tous ces groupes étant identiques, et parallélement orientés, et susceptibles de posséder des éléments de symétrie, résultant du mode de répartition des molécules; ces groupes de molécules ont reçu le nom de particules cristallines.
Si ces particules sont réparties suivant les nœuds d’un réseau, le corps possèdent les deux sortes de propriétés que nous avons reconnues dans les corps cristallisés; si elles sont simplement orientées parallélement, le corps ne possède que les propriétés variant d’une façon continue; tous ces corps rentrant d’ailleurs dans la définition, donnée au début. Mais dira-t-on: on ne doit considérer, comme cristallisés que les corps présentant réunies toutes les propriétés, les autres doivent constituer un nouveau groupe de corps très intéressant, mais distinct du groupe des corps cristallisés. Pour que cette distinction puisse être admise, il ne faudrait pas qu’un même corps puisse être arbitrairement placé dans l’un ou dans l’autre de ces deux groupes. Faisons cristalliser de l’azotate d’ammoniaque entre deux lamelles de verre, en cristaux assez minces pour présenter des teintes de polarisation chromatique, comprimons-le avec la pointe d’un scalpel, nous verrons la teinte baisser dans l’échelle de Newton, tout en restant uniforme et l’examen en lumière convergente nous montrera que l’orientation du cristal n’a pas changé. L’azotate d’ammoniaque peut donc cristalliser, de façon que ses particules soient ou ne soient pas soumises à la répartition réticulaire: dans le premier cas il aura des faces planes, dans