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la diversité de fortune etc. 17

[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Scientia - Vol. VII.djvu{{padleft:25|3|0]] Il introduit dans ce livre, pour désigner l’énergie susceptible de servir à produire du travail, l’expression d’«available energy» «énergie utilisable» qui a été depuis, très heureusement, reprise par M. Gouy.

Cette forme qu’ont donné les Anglais au principe de Carnot: la destruction progressive des espèces utilisables de l’énergie, la baisse de valeur ou de qualité de l’énergie, est la forme sous laquelle il nous paraît, au moins dans l’état actuel des esprits, le plus facilement accessible aux intelligence cultivées.

Clausius n’avait pas attendu les physiciens anglais pour chercher à répandre les idées de Carnot, qu’il avait, le premier, montrées compatibles, moyennant une correction de forme, avec le principe de l’équivalence de la chaleur et du travail. L’une des variétés de l’aphorisme «rien ne se perd», étendu à l’ensemble de l’univers matériel, était énoncé dans la formule: «l’énergie de l’univers demeure constante». À cette formule, Clausius a non pas opposé, mais juxtaposé la formule: «l’entropie de l’univers va toujours en augmentant», formule malheureuse et qui a soulevé des objections légitimes, devenues inconsciemment des objections à l’idée même qu’exprime le principe de Carnot. Nous reviendrons sur cette influence fâcheuse du mot même d’entropie. Bornons-nous à signaler que si, en Allemagne et en France, les travaux de Clausius furent trop peu connus du grand public, il serait exagéré de dire que personne, en dehors des physiciens, n’y prit garde. Dans son livre: «Le matérialisme et la science» le philosophe français Caro donnait des citations très étendues de Clausius lui-même et du physicien Athanase Dupré. Mais quelques exemples isolés ne sauraient empêcher que, vers le milieu du dernier demi-siècle, l’opinion ne restât encore très ignorante du second principe de la thermodynamique, et beaucoup plus sur le continant qu’en Angleterre.


IV.


Il est temps de répondre à la double question que nous avons annoncé l’intention de résoudre: quelle est la raison de cette longue ignorance et, plus particulièrement, de cette différence dans l’état d’ignorance, de différents pays, à l’égard d’une des lois essentielles de la physique? C’est à la dernière

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