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dévelop. hist. des théories de la physique | 275 |
[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Scientia - Vol. VII.djvu{{padleft:283|3|0]]que mal la compressibilité et la cohésion. Tout cela est passablement enfantin.
Donner une individualité à certains groupes de molécules et supposer que les éléments constituants se déplacent autour de leur centre de gravité par exemple, (ce en quoi consiste la théorie cinétique appliquée aux solides), n’avance pas la question. Ces mouvements ne changent pas sensiblement la position du centre de gravité puisque les corps ne se déforment pas spontanément; tout se passe en définitive comme s’ils n’existaient pas. La théorie cinétique et la cristallisation ne se concilient que si l’on réduit les mouvement à de pures oscillations autour d’une position d’équilibre moyenne.
Sur ces hypothèses travaillèrent des savants tels que Fresnel, , Poisson.
Fresnel montra qu’un milieu constitué par un réseau de molécules peut transmettre des vibrations transversales; il assimila l’éther à un solide ainsi construit. Navier et Poisson s’efforcèrent de tirer des hypothèses une théorie générale de l’élasticité, c’est-à-dire de la déformation des solides sous l’influence de forces données. Enfin Cauchy parvint plus élégamment aux équations générales.
Bornons-nous pour l’instant aux corps isotropes.
Puisque rien ne distingue une direction d’une autre direction, il nous est permis d’imaginer les particules comme des sphères régulièrement distribuées. Or quelle que soit la loi d’attraction admise et à la seule condition que les changements de forme ou de dimension soient très petits, on aboutit alors pour calculer les déformations des solides à des équations qui ne contiennent qu’un seul paramètre arbitraire: les déformations d’un corps isotrope sont donc complètement définies quand on se donne, outre les efforts exercés, une seule constante caractéristique. En particulier les phénomènes de torsion d’un fil sont calculables dès qu’on a déterminé l’allongement de ce fil sous l’influence d’une traction connue.
L’expérience répond que ce n’est pas vrai: en se limitant toujours aux très petites déformations, il faut au moins deux paramètres distincts pour définir un solide isotrope. Les hypothèses que nous avons faites tombent donc à plat.
A la vérité, il est une échappatoire proposée par Green. Elle consiste à abandonner l’hypothèse des forces centrales, dirigées suivant la ligne de jonction; les actions réciproques