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Nei regni dipoi di Arrigo III e di Arrigo IV, che succedettero a Carlo IX, a tempo del quale fiorì principalmente Ronsardo, la Francia per le guerre civili che continuamente l’afflissero, ebbe piuttosto dei capi di fazioni nelle armi, che dei capiscuola nelle lettere; se si eccettua Malherbe, scrittore di moltissima esattezza e di poca fantasia. Diedesi costui a regolare principalmente la versificazione, sicché i versi non si accavallassero insieme, ciascuno di essi contenesse un intiero membretto del sentimento e tutti procedessero in certo modo paralleli tra loro, introducendo nello stile poetico quella simmetria che ne’ tempi appresso introdusse il Le Nautre nell’arte del piantare i giardini, che dovrebbero essi ancora, non meno che la poesia, secondare ed esprimere i più belli effetti della natura.[1]
- ↑ "Malherbe a toujours passé pour le plus excellent de nos pöetes: mais plus par le tour et par l’expression, que par l’invention, et par les pensées". St.Évremont, t. V, Jugement sur quelques auteurs françois. "Malherbe est inimitable dans le nombre et dans la cadence de ses vers; mais comme Malherbe avait plus d’oreille que de génie, la plûpart des strophes de ses ouvrages ne sont recommendables que par la mécanique et par arrangement harmonieux des mots pour lequel il avoit un talent merveilleux. On n’exigeoit pas même alors que le pöesies ne fussent composées, pour ainsi dire, que de beautés contigües. Quelques endroits brillants suffisoient pour faire admirer toute une pièce. On excusoit la foiblesse des autres vers, qu’on regardoit soulement comme étant faits pour servir de liaison aux premiers, et l’on appelloit, ainsi que nous l’apprenons des Mémoires de l’abbé de Marolles, des vers de passages". Du Bos, Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, seconde partie, sect. XIII.