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ni cette différent harmonie qui nait du différent arrangement des mots, et par conséquent elle est incapable de rendre la plupart des beautez qui éclatent dans cette poësie." Ibid., p. 42.
"Notre poësie n’est pas capable de rendre tuotes les beautez d’Homère et d’atteindre à son élévation; elle pourra le suivre en quelques endroits choisis: elle attrapera heureusement deux vers, quatre vers, six vers, comme M. Despréaux l’a fait dans son Longin, et M. Racine dans quelques-unes de ses tragédies: mais à la longue le tissu sera si foible, qu’il n’y aura rien de plus languissant". Ibid., p. 42.</ref>. Le medesime cose a un dipresso, per tacere di parecchi altri, ebbe a ripetere Monsieur Boyer, quando fece la prova di recare in prosa francese i nerboruti versi dell’Addisono, ne’ quali egli ha rappresentato la nobil fine di Catone.[1] Del basso stato in cui fu volta la loro lingua

  1. "La langue angloise, rivale de la grecque et de la latine est également fertile et énergique. Elle est de plus, ennemie de toute contrainte (de même que la nation qui la parle), elle se permet tout ce qui peut contribuer à la beauté et à la noblesse de l’expression; au-lieu que la françoise énervée et appauvrie par le rafinement toujours timide et toujours esclave des règles et des usages, ne se donne presque jamais la moindre liberté, et n’admet point d’heureuses téméritez. Ainsi plus un original anglois est parfait dans le grand et dans le sublime, plus il est rempli d’images vives et de métaphores hardies, et plus il perd en françois, ou les figures un peu fortes et les saillies de l’imagination sont regardées comme des défauts, pour ne pas dire des extravagances.". Dans la Préface qui est au devant de sa traduction de Caton.
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