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LE GRAND POÈTE DE L’AVENIR.[1]

C’est avec un étonnement profond et pareil à celui du vieux Doge de Gênes en visite à Versailles, que je me vois ici, que je me demande si c’est bien moi qui ose paraître devant un public français pour lui adresser la parole dans sa langue même, dans la langue au charme si puissant, que Renan se flattait de se faire tirer de l’enfer rien qu’en la parlant; ce qui devrait me donner, à moi, le frisson d’un pressentiment tout à fait contraire. D’ailleurs ce n’est pas l’ambition, c’est la conscience d’un devoir élevé qui m’amène ici de la petite ville paisible au delà des Alpes où ma vie s’écoule dans une ombre qui m’est chère et où une invitation aimable est venue me chercher. Mon œuvre tout entière trempe par les racines dans une

  1. Mi par bene riprodurre questo Discorso nella forma in cui fu pensato e scritto per un pubblico francese.
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