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162 ACTE PREMIER

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SCÈNE II.

Marton, Angélique.

Angélique. Que je suis malheureuse!

Marton. C'est sùrement votre oncle. Ne l’avois-je pas dit?

Angélique. Je m’en vais.

Marton. Au contraire, restez; et ouvrez-lui votre coeur.

Angélique. Je le crains comme le feu.

Marton. Allons, allons, courage. Il est fougueux quelquefois; mais il n’est pas méchant.

Angélique. Vous étes sa gouvernante, vous avez du crédit auprès de lui; parlez-lui pour moi.

Marton. Point du tout; il faut que vous lui parliez vous-même. Tout au plus, je pourrois le prevenir, et le disposer à vous entendre.

Angélique. Oui, oui, dites-lui quelque chose; je lui parlerai après. (elle veut s’en aller

Marton. Ne vous en allez pas.

Angélique. Non, non, appellez-moi; je n’irai pas loin. (elle sort

SCÈNE III.

Marton seule.

Qu’elle est douce! qu’elle est aimable! Je l’ai vue naitre, je l'aime, je la plains, et je voudrois la voir heureuse. (apercevant[1] monsieur Géronte) Le voici.

SCÈNE IV.

Monsieur Géronte, Marton.

M. Géronte. (Adressant la parole à Martorn) Picard!

Marton. Monsieur....

M. Géronte. Que Picard vienne me parler.

Marton. Oui, monsieur. Mais pourroit-on vous dire un mot?

  1. Nel testo: appercevant.
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