< Pagina:Goldoni - Opere complete, Venezia 1923, XXII.djvu
Questa pagina è stata trascritta, formattata e riletta.
326 ACTE SECOND

[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Goldoni - Opere complete, Venezia 1923, XXII.djvu{{padleft:334|3|0]]


prendre sur vous les soins du ménage, cela demande de l’activité, de la gaîté même. Vous me voyez quand je suis chez moi, je suis debout du matin au soir. Je monte, je redescends, je vois par tout, je vois tout. Je fais, j’ordonne, je gronde quelques fois, et tout cela va à merveille.

Léonor. (A part) Je m’étois bien proposé... mais tout est perdu pour moi.

Dorimène. Vous verrez, madame, que quand mademoiselle aura le coeur content....

Araminte. Mais quand l’aura-t-elle?... A propos, n’est-ce pas aujourdhui que nous devons signer le contrat?

Dorimène. Voilà monsieur de Chateaudor, madame, vous le saurez de lui.

Léonor. (A part) Que je suis malheureuse!


SCÈNE III.

Léonor, Araminte, Dorimène, Chateaudor, un Bijoutier

Chateaudor. Quel bonheur, mesdames, de vous trouver ici rassemblées; j’ai besoin de vous consulter, et sans cette heureuse rencontre j’allois monter chez ma soeur pour vous demander votre avis.

Araminte. Voyons, voyons[1], les femmes en donnent quelques fois de fort bons.

Chateaudor. (Au Bijoutier) Monsieur, faites voir à ces dames les diamans dont nous sommes convenus.

Le Bijoutier. (Montrant l’écrin ouvert à Dorimène) Voyez, madame, si l’on peut rassembler des diamans plus égaux, et plus parfaits?

Chateaudor. Je vous prie de me dire, si j'ai bien choisi, et si la garniture est complète[2]

Dorimène. (Tenant l’écrin) Pour moi je trouve cela on ne peut pas mieux. (à Léonor) Qu’en dites-vous, mademoiselle?

Léonor. Je ne m’y connois pas, madame.

  1. Parole cancellate.
  2. Nel manoscritto: complette
Questa voce è stata pubblicata da Wikisource. Il testo è rilasciato in base alla licenza Creative Commons Attribuzione-Condividi allo stesso modo. Potrebbero essere applicate clausole aggiuntive per i file multimediali.