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330 ACTE SECOND

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Frontin. On ne trouvera pas tout ce moncle là à l’heure qu’il est.

Chateaudor. Cela est égal. Ceux qui se présenteront pour diner reviendront, ou ils ne reviendront pas.

Frontin. Il n’y a pas le mot à dire là dessus. (il sort)


SCÈNE VII.

Chateaudor seul

Cela va à merveille[1]. Il faut savoir tirer parti des événemens, mais voilà madame Araminte qui revient[2].


SCÈNE VIII.

Chateaudor, Araminte.

Araminte. Ce n’est rien, ce n’est rien. Ma fille se porte bien.

Chateaudor. Madame.... j’en suis enchanté... mais il faut toujours ménager la santé de mademoiselle. J’ai suspendu le diner, et envoyé avertir tout mon monde pour ce soir.

Araminte. Et vous aurez vingt personnes à votre souper?

Chateaudor. Je l’espère, madame.

Araminte. Permettez-vous que je vous parle à coeur ouvert, et que je vous dise ce que je pense?

Chateaudor. Je vous en prie très-fort, madame.

Araminte. N’est-ce pas une folie [3] de donner à dîner ou à souper à vingt personnes dont la moitié au moins se moqueront de vous?

Chateaudor. Ils se moqueront de moi, madame?

Araminte. Sans doute; tenez; je ne suis point avare moi, il s’en faut de beaucoup, mais je ne puis souffrir qu’on jette l’argent mal à propos.

Chateaudor. Mais, madame, dans un jour comme celui-ci...

Araminte. Sont-ce des parens, que vous avez priés?

  1. Parole cancellate.
  2. Prima leggevasi mais voici mad.e Araminte.
  3. Nel manoscritto: follie.
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