< Pagina:Goldoni - Opere complete, Venezia 1923, XXII.djvu
Questa pagina è stata trascritta, formattata e riletta.
346 ACTE QUATRIÈME

[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Goldoni - Opere complete, Venezia 1923, XXII.djvu{{padleft:354|3|0]]


Léonor, et je ne désespère pas de gagner celui de madame[1] Araminte. Il faut y interesser madame d’Arimont. (il sort)

SCÈNE II.

La Fleur. Eh, monsieur le Vicomte, je vois bien que vous n’êtes pas tranquille. Je sais à peu près tous les desseins, et tous les empêchemens. J’aurai bien de quoi entretenir mon ami Frontin. (il va s’asseoir à coté de l'appartement où est son maître)

SCÈNE III.

La Fleur, Chateaudor.

Chateaudor. (Ne voyant pas la Fleur) C’est affreux, c'est insupportable. Pourquoi ma sœur m’a-t-elle fait connoître ces femmes? Toujours de la froideur du coté de la fille, toujours du mépris du coté de la mère. Elles feroient le malheur de ma vie. Un homme comme moi! qui auroit pu se faire aimer, se faire respecter... (voyant la Fleur) Est-il là monsieur le Marquis[2]?

La Fleur. (En se levant) Oui, monsieur, il étoit un peu fatigué. Il repose.

Chateaudor. (A part) Que sa fille est charmante! Que d’honnêtetés, que de politesses n’ai-je pas reçu d’elle, ainsi que de sa tante? Quelle différence entre les procédés de ces dames, et les façons bourgeoises de madame Araminte et de sa fille. Si je pouvois me flatter de trouver le Marquis raisonnable.... mais le voilà réveillé.

SCÈNE IV.

Chateaudor, Le Marquis, La Fleur.

Le Marquis. (En se frottant les yeux) La Fleur.

La Fleur. Monsieur.

  1. Manoscritto: Mad.
  2. Manoscritto: M. le marquis.
Questa voce è stata pubblicata da Wikisource. Il testo è rilasciato in base alla licenza Creative Commons Attribuzione-Condividi allo stesso modo. Potrebbero essere applicate clausole aggiuntive per i file multimediali.