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LA DIVERSITÉ DE FORTUNE

DES DEUX PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE



On a bien des fois, — et pas assez encore à mon gré, — signalé l’inégale attitude du public cultivé à l’égard des deux principes de la thermodynamique. Philosophes, médecins, hommes du monde, savent et répètent que «l’énergie se conserve». Bien peu soupçonnent que les transformations de l’énergie se font de préférence dans un sens, à l’exclusion du sens opposé.

Quelle est l’origine de cette inégale diffusion des deux grandes lois qui gouvernent la science physique tout entière? Quelle est la raison de ce que j’ai appelé, dans une étude sur la littérature scientifique au XIXe siècle, [1], «la diversité de fortune» des deux principes de la science de l’énergie! C’est ce que je voudrais examiner en étudiant un point, assez mal connu, de l’histoire de la science: l’histoire du mot même d’énergie. Le sens complexe ou, pour mieux dire, le double sens dans lequel ce mot fut employé par ses auteurs, ou ses parrains, nous donnera la clef d’un contresens devenu banal, et qui lui-même reste encore aujourd’hui l’obstacle capital à l’intelligence du principe de Carnot.


I.


L’un des fondateurs de la thermodynamique, l’ingénieur écossais Macquorn Rankine, se plaignait et s’étonnait déjà, en 1867, de trouver une opinion réfractaire à la seconde loi de la science de l’énergie:

  1. Petit de Julleville, Histoire de la langue et de la littérature française, des origines à 1900. ― T. VIII; Chap. XI; p. 597 et suiv.
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