< Pagina:Scientia - Vol. VII.djvu
Questa pagina è stata trascritta e formattata, ma deve essere riletta.

rassegne 193

[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Scientia - Vol. VII.djvu{{padleft:201|3|0]]Sergi a même voulu essayer des groupements d’un ordre plus étendu; ainsi il a créé l’Homo eurafricanus, qui dépasse de beaucoup l’étendue de ce que nous avons appelé unité eurafricaine, telle que Sergi lui-même l’avait conçue il y a bien des années. Cette plus grande unité (espèce d’après Sergi) a été par lui étendue jusqu’à l’Océanie, ainsi que cela se voit par les variétés qui y sont comprises, et qui, au lieu de trois, sont maintenant au nombre de huit, savoir: l’H. nordicus, l’H. mediterraneus, l’H. africanus (notre branche éthiopienne), l’H. polynesianus, l’H. dravidicus (les indigènes noirs de la péninsule indienne), l’H. australanus, le Pygmaeus ceylonensis (Veddahs), et le Toda-Aïno (populations de l’Hindoustan et du Japon).

Cette espèce fait partie, suivant Sergi, d’un genre humain, puisqu’ il a dernièrement créé un ordre encore plus étendu de groupements: l’Homo afer, qui devrait comprendre une moitié ou un tiers de l’humanité, et l’Homo asiaticus, qui devrait embrasser l’autre moitié ou un autre tiers; auquel cas il resterait disponible un dernier tiers pour les indigènes Américains[1]. L’H. afer aussi bien que l’H. asiaticus sont, selon Sergi, deux genres: la dénomination binomiale pourrait faire croire qu’il s’agit de deux espèces, puisqu’en zoologie les genres sont indiqués par un seul nom; mais Sergi dit expressément qu’il s’agit de genres: la dénomination binomiale est provisoire et sera remplacée par des noms uniques, qu’il est en train de chercher.[2] Le genre humain qui est désigné par le nom d’Homo afer comprend quatre espèces: l’H. eurafricanus, dont il a été question plus haut; l’H. sudanensis, qui serait le Nègre; le Pygmaeus africus et le Pygmaeus oceanicus.

Les caractères physiques que Sergi donne pour ce genre humain sont les suivants: crâne dimorphe (c’est-à-dire long ou court); face variable, nez lepto-méso-platyrhinien (ou, plus brièvement, variable); œil horizontal, ouverture palpébrale grande; peau variant dans sa coloration du blanc au noir, iris clairs et foncés; cheveux dimorphes, c’est-à-dire ondulés et crépus, blonds ou noirs; pilosité tantôt pauvre, tantôt abondante, barbe tantôt abondante, tantôt rare; taille variable, petite, moyenne, haute.

Si l’on excepte l’ouverture palpébrale qui ne serait jamais oblique, tous les autres caractères physiques, les squelettiques compris, qui devraient distinguer ce genre humain, présentent toutes les oscillations possibles. Alors, l’autre genre humain, que

  1. Il ne s’en occupe pas dan son ouvrage (Europa, Torino 1908): par conséquent nous ignorons ce qu’il pourra décider ensuite.
  2. Je viens d’apprendre que maintenant ces nom ont été trouvés: si cela suffisait!
Vol. VII 13*

[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Scientia - Vol. VII.djvu{{padleft:201|3|0]]

Questa voce è stata pubblicata da Wikisource. Il testo è rilasciato in base alla licenza Creative Commons Attribuzione-Condividi allo stesso modo. Potrebbero essere applicate clausole aggiuntive per i file multimediali.