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[[Categoria:Pagine che usano RigaIntestazione|Scientia - Vol. VII.djvu{{padleft:30|3|0]] d’activité et l’énergie de configuration. Le couple d’adjectifs antithétiques bien connu: «actuelle» et «potentielle», m’a semblé exactement approprié à ce but; et, en conséquence j’ai proposé les expressions «énergie actuelle» et «énergie potentielle» dans le mémoire auquel j’ai renvoyé.

«J’ai été encouragé à persévérer dans l’emploi de ces expressions par le fait qu’elles ont été immédiatement approuvées et adoptées par Sir William Thomson; c’est là un fait auquel je suis porté à attribuer, dans une large mesure, la rapide extension de leur emploi au cours d’une période aussi courte dans l’histoire de la science que quatorze ans[1]».

Tait, dans son «Esquisse de la théorie dynamique de la chaleur», confirme ces renseignements, en les complétant sur un point. C’est à Lazare Carnot que l’on doit la première idée de donner un nom spécial à «l’énergie potentielle» qu’il appelait «force vive latente».

«Le terme d’énergie est dû à Young, celui d’énergie potentielle à Rankine. L’idée d’énergie potentielle semble avoir été émise pour la première fois par L. N. M. Carnot, qui parle de la force vive latente. (Principes de l’équilibre et du mouvement, Paris, 1803) et par W. Thomson, qui l’appelle Énergie statique[2]».

Thomson lui-même, dans son grand mémoire sur la théorie dynamique de la chaleur, publié dans le Philosophical Magazine en 1862, indique en note qu’une certaine intégrale qui représente la quantité totale de travail que le fluide est capable de fournir, peut évidemment, — obviously — être appelée «énergie mécanique de la masse fluide». Il ajoute qu’il a, pour la première fois, fait usage de cette dénomination dans une communication à la Société royale d’Edimbourg, le 15 décembre 1851.

Cette courte communication, qui n’est pas reproduite, sous sa forme originale, dans les «Mathematical and physical papers» de Sir W. Thomsom, a pour titre: Sur les quantités d’énergie mécanique contenues dans une masse fluide, à divers états définis par la température et la densité[3]».

  1. Philosophical Society of Glasgow, 23 Janvier 1867. Rankine, Scientific papers, p. 229.
  2. Tait, Esquisse historique. Traduction Moigno. Paris, Gauthier-Villars, 1870, p. 73.
  3. Proc. R. S. Edinburgh t. III, p. 90-91.
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